Installé à Neupré, près de Liège, le Dr GABRIEL pratique également la médecine équine. Il soigne les chevaux et est agrée pour pratiquer leur identification et leur signalement conformément aux dispositions légale. Il réalise aussi les soins de dentisterie et toutes sortes d’interventions chirurgicales pouvant être réalisés « sur le terrain » (castration du cheval, névrectomie, retrait de tumeurs…).
Votre vétérinaire équin, le Dr GABRIEL utilise aussi chez les chevaux des remèdes à base d’huiles essentielles (aromathérapie pour les animaux)
dans sa panoplie de produits vétérinaires.
Lors de sa promotion, en 1985, le Dr GABRIEL a obtenu « l’UP JOHN Award », prix de la meilleure thèse de fin d’études. Celle-ci portait sur la cardiologie des chevaux et s’intitulait : « Arythmies cardiaques des chevaux – Une revue bibliographique et une étude sur 159 chevaux». Ainsi, en faisant appel à lui, vous pouvez vous assurer que votre cheval sera entre de bonnes mains.
La leptospirose équine est une zoonose ( infection ou infestation naturellement transmissible de l'animal à l'homme et vice-versa) causée par une bactérie de l’ordre des spirochaetales et du genre leptospira.
Cette maladie est répandue dans le monde entier et il en existe plusieurs espèces, appelées sérotypes ou sérovars. En Belgique, on en dénombre une trentaine. Les plus couramment détectés lors d’analyses de laboratoire sont les variétés Bratislava, Ictérohémorrhagiae, Grippothyphosa, Automnalis et Serroe.
Les leptospires envahissent l’organisme du cheval en pénétrant au travers de la peau (voie transcutanée) ou en étant ingérés lorsqu’il y a eu contamination de la nourriture, de l’eau ou même des mangeoires. Une fois dans l’organisme, il se produit une bactériémie (multiplication des bactéries dans le sang et invasion dans le corps). C’est la phase d’incubation. Les organes les plus sévèrement touchés sont essentiellement le foie et les reins, des organes vitaux, ainsi que les muscles.
En tant que spécialiste de la pratique vétérinaire équine, le Dr Fabian GABRIEL prend en charge votre cheval s’il souffre de cette maladie.
Selon le degré de contamination et selon le ou les sérovars concernés, les symptômes de la leptospirose équineseront ceux d’une infection aiguë avec état fiévreux (39 -41°C) et dépressif, anorexie (perte d’appétit).
Ceci conduit à une forte dégradation de l’état général de l’animal. Par la suite, pourront apparaître ictère (jaunisse), hémoglobinurie (urines couleur café), myalgies (douleurs musculaires) et pétéchies (hémorragies ponctiformes sur les muqueuses). La forme suraiguë est mortelle, mais rare.
Enfin, le plus couramment, il y a infection subclinique et passage à l’état de chronicité. Dans cet état d’infection, les chevaux ne sont pas vraiment malades (pas de symptômes, pas d’atteinte directe de l’état général), mais ils voient insensiblement leurs performances diminuer. Devenant aussi excréteurs (essentiellement par les urines), ils peuvent donc participer à la contamination des écuries ou pâturages et aussi être la source de la contamination de leurs cavaliers, soigneurs et vétérinaires.
Lorsque la maladie évolue dans l’état de chronicité, certains chevaux développent une uvéite (maladie oculaire) récurrente (communément appelée « fluxion périodique »). Celle-ci s’exprime cliniquement par de la douleur oculaire et du larmoiement qui reviennent périodiquement . Cette atteinte récurrente du globe oculaire (uni ou bilatérale) peut conduire à la cécité par atrophie du globe ou par glaucome.
Les animaux réservoirs naturels des leptospires incriminés dans la contamination des chevaux sont essentiellement les rongeurs (rats, souris et autres mulots) qui contaminent leur environnement par les urines. Comme les leptospires résistent longtemps dans l’eau, il est essentiel de drainer les prairies humides ou mieux, d’interdire l’accès des chevaux dans les zones marécageuses ou là où les nappes phréatiques sont à fleur de sol. De même, il convient de traiter toute maladie qui affaiblit la barrière cutanée comme les « gales de boues » à ne pas prendre à la légère.
Par ailleurs, il faut lutter contre la prolifération des petits rongeurs dans les installations, et protéger les stocks de nourriture. Il est capital de prendre des mesures adéquates pour interdire l’accès aux stocks de grains ou préparations à base de céréales.
Le diagnostic se fait par analyses de laboratoire sur prise de sang, d’urine, sur le lait, ou encore le liquide céphalo-rachidien. Le Dr GABRIEL, en sa qualité de vétérinaire équin à Neupré, près de Seraing et de Liège, est en mesure de réaliser ces analyses et prescrire le traitement adapté.
En effet, la bactérie est sensible à certains antibiotiques en particulier ceux de la famille des pénicillines, des céphalosporines ou de la streptomycine.
Le centre d’études et de recherches vétérinaires et agronomiques (CERVA) signale une fréquence accrue de cas de leptospirose en Belgique chez le chien et le poulain, dont quelques-uns se sont avérés mortels.
Il est donc conseillé d’être particulièrement attentif lors de manifestations cliniques telles que fièvre, ictère, augmentation des valeurs rénales et/ou hépatiques ; et d’inclure la leptospirose dans l’établissement du diagnostic différentiel.
Chez le cheval, c’est le poulain qui est particulièrement sensible à la maladie, elle touche peu les adultes sauf les animaux immunodéprimés.
Enfin, il est recommandé d’être prudent lors de la manipulation des animaux suspects, car la leptospirose est transmissible à l’homme.
Le Dr Fabian GABRIEL, dont le cabinet est situé à Neupré (Rotheux) en province de Liège, se tient à votre disposition pour de plus amples informations.
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